Cher amateur de forêts anciennes,

Lorsque vous aviez participé à notre pétition pour une meilleure protection des forêts anciennes, vous aviez également demandé d’être tenu(e) au courant de la suite de notre campagne.

Je vous écris de retour de Malaisie où j’ai participé à la Septième Conférence des Parties de la Convention des Nations unies sur la Diversité Biologique. Pendant 10 jours, quelque 2000 représentants y ont notamment discuté des moyens à mettre en œuvre pour mieux protéger les forêts anciennes (et les océans). En collaboration avec des représentants d’autres mouvements de protection de l’environnement et de populations indigènes, Greenpeace y a plaidé pour que les gouvernements prennent des engagements clairs en faveur des forêts anciennes et des océans.
   


Salutations écologiques,

Veerle Dossche
Responsable Campagne Forêts -
Greenpeace Belgique


 
   
 
Vous faites partie des 83.900 personnes qui, en Belgique, ont signé une pétition de Greenpeace pour demander à Freya Van den Bossche, ministre belge de l’Environnement, d’adopter des positions claires en Malaisie. Un grand merci! Ces pétitions lui ont été remises le 4 février dernier, quelques jours avant le début de la conférence en Malaisie.

 
   
 
Notre ministre a déclaré que la Belgique jouerait un rôle constructif au cours des négociations en Malaisie. Elle a notamment fait référence au dernier accord gouvernemental et a confirmé la volonté de l’ensemble du gouvernement de libérer davantage de moyens financiers et humains pour soutenir des projets visant la préservation de la diversité biologique ou plus précisément la protection des dernières régions naturelles de la planète. La ministre a également déclaré que la Belgique comptait fournir davantage d’efforts pour la protection des forêts anciennes du bassin du Congo.

 
   
 
Au cours de cette conférence, plus de 180 pays ont approuvé un plan d’action global visant à créer un réseau de zones protégées sur terre et en mer, respectivement d’ici 2010 et 2012. Ces mêmes gouvernements ont également promis de s’investir davantage dans la lutte contre les coupes illégales opérées dans des zones protégées et autres régions à très grande valeur écologique.

Mais bien sûr, nous ne nous contentons pas de belles paroles! Pour éviter que ces promesses ne restent lettre morte, il faut que les gouvernements libèrent rapidement les moyens financiers nécessaires et prennent des engagements concrets pour mettre en œuvre, au niveau national, le plan d’action convenu en Malaisie. Il est urgent aujourd’hui d’octroyer des fonds aux pays abritant les régions naturelles les plus à risque!

 
   
 
Voilà pourquoi, durant ces prochains mois, Greenpeace compte s’investir encore davantage dans son travail pour la sauvegarde des forêts anciennes (et des milliers de plantes et d’animaux qui en dépendent). Partout dans le monde (Amazonie, bassin du Congo, Indonésie, Sibérie, Canada…), Greenpeace effectuera des recherches sur le terrain pour dénoncer les coupes illégales et autres exploitations anarchiques dans les dernières forêts anciennes de la planète.


En Belgique aussi Greenpeace insistera pour que nos dirigeants mettent en œuvre le plan d’action convenu en Malaisie. Nous veillerons à ce que davantage de fonds soient injectés dans la protection des régions naturelles, au détriment du financement de projets entraînant la destruction des forêts anciennes. Nous continuerons aussi à mettre le secteur belge du bois sous pression pour qu’il cesse de commercialiser du bois issu de coupes illégales ou d’exploitations anarchiques, au profit de bois prélevé dans des forêts gérées de façon responsable.

 
   
 
Mais pour accomplir ce travail, nous aimerions encore pouvoir compter sur vous. Vous pouvez soutenir financièrement la campagne de Greenpeace en faveur des forêts anciennes.

Le travail ne s’arrête jamais. Même pendant la durée de la conférence en Malaisie, Greenpeace est parvenue à dénoncer le commerce de bois abattu illégalement aux abords d’une réserve pour orangs-outans! Une action rapide et continue s’impose pour éviter la disparition d’espèces menacées comme l’orang-outan ou le tigre de Sumatra et pour préserver leur habitat.