Le secteur de la Vallée de l'Ourthe (Esneux – Comblain-au-Pont, Hamoir) se caractérise par les éléments suivants en termes de réseau routier et de trafic:
un axe structurant en fond de vallée (N654, N633) traversant le secteur en Sud – Nord et jouant un rôle fondamental en termes de transit et d'accès aux villages;
une hiérarchie bien marquée du réseau routier local desservant les différents villages du secteur, hormis la liaison Dolembreux - Esneux;
de nombreuses liaisons possibles vers les 8 échangeurs de l'autoroute voisine (A26 / E25);
des axes routiers permettant des vitesses élevées et pouvant s'avérer ponctuellement dangereux (virages serrés, …);
des problèmes liés aux vitesses excessives des véhicules en traversées de localités (Méry, Comblain, …);
une mixité des usagers (VP, PL, 2R) et un tracé sinueux dans les Vallées de l'Ourthe et de l'Amblève (N654, N633) rendent ces axes particulièrement sensibles en termes de sécurité routière. Ce fait est d'autant plus marqué pendant les week-ends de beau temps, avec un fort trafic moto et de nombreux cyclotouristes;
un trafic important sur l'axe de la Vallée de l'Ourthe (N654, N633) avec des charges allant de 6'000 véh/j à plus de 11'000 véh/j à l'approche de Liège. Cet axe est également fort sollicité par le trafic lourd qui y concentre près de 700 à 800 PL/j entre Esneux et Tilff;
des charges de trafic relativement importantes en traversées de localités (de 4 à 10'000 véh/j);
plus de 75'000 véh/j coupent le périmètre du secteur de la Vallée de l'Ourthe, dont ~25'000 en échange avec le Plateau et près de 45'000 en échange avec le corridor autoroutier;
un trafic poids lourd relativement important dans tout le secteur, lié principalement au charroi des carrières situées à proximité, en relation avec l'autoroute notamment;
au niveau des variations journalières de trafic, on observe un usage pendulaire de l'axe de fond de vallée, avec un trafic orienté vers Liège le matin et vers Marche le soir. La N638 entre Esneux et Plainevaux est encore plus marquée, en termes de pendulaire, avec des heures de pointes très fortes, le soir notamment (HPS ~13% TJOM);
pour les variations saisonnières, on observe une amplitude des trafics mensuels de +/- 10%, aussi bien au niveau de Tilff que de Poulseur. A Tilff, le trafic touristique estival ne compense pas totalement la diminution de trafic liée aux nombreuses activités qui ralentissent à cette période de l'année et qui génèrent un trafic annuel moyen de près de 10'000 véh/j. A Poulseur, par contre, les volumes de trafic sont moindres en moyenne annuelle (~3'800 véh/j), et donc plus influençables par l'effet des flux touristiques, l'été et les week-ends de beau temps notamment. On observe toutefois un trafic plus important à la belle saison;
l'analyse des variations hebdomadaires du trafic sur une période de 4 mois (mars – juin 2001) montre que l'amplitude du trafic journalier est de +/-30% par rapport à la moyenne. Le caractère touristique de l'axe est souligné par l'importance du trafic en fin de semaine (vendredi, samedi et dimanche) lorsque le temps est favorable, et par le faible trafic les samedi et dimanche de pluie. Le trafic maximum a été mesuré le jeudi du week-end de l'ascension (très beau temps);
au niveau de l'exploitation, bien que le trafic soit relativement important en traversée des localités aux heures de pointes, les carrefours du périmètre d'étude ne posent pas de problèmes particuliers;
le passage à niveau de Tilff peut provoquer d'importantes remontées de files d'attente aux heures de pointe;
Les villages du secteur de la Vallée de l'Ourthe sont plus ou moins bien équipés, en matière de mesures locales de maîtrise et de gestion du trafic:
Tilff et Poulseur, par exemple, ont aménagé leur traversée en organisant le stationnement latéral tout en préservant des espaces piétonniers et en utilisant un mobilier renforçant la perception de "Rue de village" pour les automobilistes;
Poulseur et Comblain-au-Pont, par exemple, ont réaménagé leur Place du village pour organiser le stationnement et ainsi permettre de dégager d'importants espaces piétonniers et de détente;
Esneux et Hamoir par exemple, souffrent d'un trafic de transit important sans avoir pris de mesures pour maîtriser la vitesse des véhicules ou pour sécuriser les piétons et améliorer les débouchés des axes transversaux.